Lu le jour de mon mariage...
Claude Yende (15 Janvier 1944 – 09 Février 1998)
Mari aimant et père adulé de ses filles.
Avec son humour noir et sons sens de l'observation aiguisé, il en a fait rire et pleurer plus d'un.
Michaël, considères-toi chanceux car ce monsieur disait souvent : "celui qui osera mettre ses sales pattes sur une de mes filles…"
Cela fait maintenant 13 ans qu'il nous a quitté mais il reste à jamais présent dans nos cœurs. Nous nous souvenons de lui avec affection, cet homme au caractère bien trempé, qui n'aimait pas les enfants des gens! Les mioches, les moutards, les affreux jojos comme il aimait à les appeler.
Puis, un après-midi de novembre, survint Yasmine. Une petite fille qui, au fil du temps, se révéla être le plus affreux des "jojos"! Mais il ne pouvait décemment pas la mettre à la porte, n'est-ce pas? Donc il a dû supporter les frasques de la petite Yasmine; qui se levait tous les soirs à 22h pour se mettre à danser dans le salon en chantant en lingala et finalement renverser la bibliothèque de son père en lui faisant un grand sourire!
S'il était avec nous aujourd'hui, il serait heureux de voir ses nombreuses filles évoluer, devenir les femmes qu'elles sont avec chacune un petit morceau de lui, de son caractère et de son humour légendaire.
En son absence pourtant, les Yende n'ont pas manqué de figure paternelle car elles ont hérité d'un père de cœur, leur oncle, Max Munga (qui n'est malheureusement pas là ce soir). Toujours très généreux, il s'est assuré que ses nièces ne manquent de rien.
Enfin, puisqu'il s'agit d'honorer les pères, J'ai la chance d'en rajouter un à ma collection, celui au bras de qui j'ai fait mon entrée : Hubert Mestrez.
...Et à la mère
Vous croyiez que c'était terminé? Et bien détrompez-vous!
Car je ne peux clore mon discours sans parler de ma maman, n'est-ce pas?
Une maman qui depuis 13 ans est aussi un papa. Une maman extraordinaire qu'on échangerait pour rien au monde, qui assure la permanence contre vents et marées.
Une maman avec un cœur d'or et des doigts de fée : Emilie Munga!